Spread the world

François-Joseph Kinson (1770-1839)

Portrait de Louise d'Artois (1819-1864)

Demande d'informations

VENDU
Huile sur toile de la maison Belot
41 x 32,5 cm
1820

Franciscus Kinsoen, connu sous le nom de François Kinson, est un artiste dont la carrière fut marquée par une ascension rapide. Portraitiste prometteur, il réussit à se faire un nom au sein de la scène artistique parisienne, notamment grâce à son contact avec Madame Campan, une personnalité influente à la cour de Napoléon.

Sa nomination en tant que peintre de la cour de Jérôme Bonaparte en Westphalie en 1809 fut un tournant majeur dans sa carrière, lui ouvrant des portes auprès de la famille Bonaparte. Cette position lui offrit non seulement la reconnaissance, mais également un réseau qui l'introduisit auprès des plus hautes sphères de la noblesse européenne. Après la chute de Napoléon, il sut se réinventer et trouver grâce auprès des Bourbons, ajoutant à son carnet d’admirateurs des figures prestigieuses telles que le duc d'Angoulême et la duchesse de Berry.

Son style de portrait, raffiné et brillant, lui apporta un large succès auprès de la noblesse et de l’aristocratie européenne, et il fut particulièrement apprécié pour sa capacité à capturer la grâce et la beauté de ses sujets.

Ce portrait de Louise, entourée d’une nuée, est une étude du portrait de la duchesse de Berry en veuve peint par Kinson en 1820 dont une version est conservée au musée du Château de Versailles.

La petite Louise y est représentée debout sur un canapé aux côtés de sa mère, Marie-Caroline de Naples, vêtue de noir, et tendant les bras vers un buste à l'effigie de son père défunt, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry.

Petite-fille de Charles-Philippe de France, futur Charles X, l’enfance de Louise sera très tôt marquée par l’assasinat de son père. En effet, elle n’a que cinq mois quand son père meurt assassiné par un bonapartiste exalté, Louvel, qui souhaitait l’extinction de la maison de Bourbon,  le 13 février 1820. Les évènements tragiques qui jalonnèrent sa vie, allant de révolutions en exils, et d’exils en révolutions, font de cette princesse, future duchesse de Parme, une femme calme et sérieuse. Ce caractère contrastera avec celui de son mari, Ferdinand-Charles de Parmes, futur duc Charles III de Parme, qui mourra assassiné lui aussi.

Notre étude montre un adorable poupon dont le regard voilé trahit la douleur de la perte d’un père qu’elle n’aura pas eu le bonheur de connaître.

La duchesse de Berry en veuve avec sa fille Louise, 1820, par François-Joseph Kinson

Nous connaissons une gravure également conservée au Musée du Château de Versailles reprenant notre composition

Demande d'informations à propos de François-Joseph Kinson (1770-1839) Portrait de Louise d'Artois (1819-1864)

 

More info

Franciscus Kinsoen, connu sous le nom de François Kinson, est un artiste dont la carrière fut marquée par une ascension rapide. Portraitiste prometteur, il réussit à se faire un nom au sein de la scène artistique parisienne, notamment grâce à son contact avec Madame Campan, une personnalité influente à la cour de Napoléon.

Sa nomination en tant que peintre de la cour de Jérôme Bonaparte en Westphalie en 1809 fut un tournant majeur dans sa carrière, lui ouvrant des portes auprès de la famille Bonaparte. Cette position lui offrit non seulement la reconnaissance, mais également un réseau qui l'introduisit auprès des plus hautes sphères de la noblesse européenne. Après la chute de Napoléon, il sut se réinventer et trouver grâce auprès des Bourbons, ajoutant à son carnet d’admirateurs des figures prestigieuses telles que le duc d'Angoulême et la duchesse de Berry.

Son style de portrait, raffiné et brillant, lui apporta un large succès auprès de la noblesse et de l’aristocratie européenne, et il fut particulièrement apprécié pour sa capacité à capturer la grâce et la beauté de ses sujets.

Ce portrait de Louise, entourée d’une nuée, est une étude du portrait de la duchesse de Berry en veuve peint par Kinson en 1820 dont une version est conservée au musée du Château de Versailles.

La petite Louise y est représentée debout sur un canapé aux côtés de sa mère, Marie-Caroline de Naples, vêtue de noir, et tendant les bras vers un buste à l'effigie de son père défunt, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry.

Petite-fille de Charles-Philippe de France, futur Charles X, l’enfance de Louise sera très tôt marquée par l’assasinat de son père. En effet, elle n’a que cinq mois quand son père meurt assassiné par un bonapartiste exalté, Louvel, qui souhaitait l’extinction de la maison de Bourbon,  le 13 février 1820. Les évènements tragiques qui jalonnèrent sa vie, allant de révolutions en exils, et d’exils en révolutions, font de cette princesse, future duchesse de Parme, une femme calme et sérieuse. Ce caractère contrastera avec celui de son mari, Ferdinand-Charles de Parmes, futur duc Charles III de Parme, qui mourra assassiné lui aussi.

Notre étude montre un adorable poupon dont le regard voilé trahit la douleur de la perte d’un père qu’elle n’aura pas eu le bonheur de connaître.

La duchesse de Berry en veuve avec sa fille Louise, 1820, par François-Joseph Kinson

Nous connaissons une gravure également conservée au Musée du Château de Versailles reprenant notre composition

Avis

Aucun avis n'a été publié pour le moment.

Donnez votre avis

François-Joseph Kinson (1770-1839)

François-Joseph Kinson (1770-1839)