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Anne SOWERBY née BRETTINGHAM DE CARLE (1764-1815)

Paire de natures mortes :

Demande d'informations

En cours d'acquisition par la collection Emile Hermès
-Nature-morte aux fleurs, fruits et papillon nocturne
-Nature-morte aux fleurs et à la mouche
Aquarelles et gouaches sur papier marouflé sur toiles
L'une signée "Carle" en bas à droite
59cm x 48cm
Fin du XVIIIe siècle

La destination de nos deux natures-mortes semble confirmée par un marouflage ancien sur toile. Nous sommes ici en présence de véritables tableaux probablement installés au départ dans une demeure patricienne. L’un d’eux est présenté sur un entablement en bas-relief, à la manière des sujets comparables de l’école du nord. Peints à la gouache et aquarelle sur vergé, leurs dimensions sont peu communes et de belle taille pour des peintures sur papier.

Les palettes s’affrontent, les couleurs sont contrastées et chaudes pour l’une et davantage en camaïeu pour l’autre. A l’analyse, on s’aperçoit que l'écriture ne manque pas de précision et témoigne par endroit d’une maîtrise proche de la miniature : insectes, raisins, rehauts en bordures des feuilles et des pétales…

Issus d’une famille de maçons de Norwich, le petit nombre d’œuvres connues d’Anne de Carle sont principalement des natures mortes aux fleurs exécutées à l’aide de cette technique mixte d’aquarelles et de gouaches. 

Ce sujet de prédilection ne nous étonne pas puisque notre artiste s’est mariée avec un des botanistes et illustrateurs les plus connus de son temps. Nous savons que le monde de l’art ne lui était pas étranger avant son mariage. En effet, elle est la nièce du très célèbre architecte Matthieu Brettingham, et le frère de Robert de Carle, sculpteur, modeleur, pour la Coade Factory . C’est ce dernier qui rencontra James Sowerby pendant ses études favorisant ainsi son mariage avec sa sœur, Anne, en 1786.

En 1771, à l’âge de quatorze ans, James Sowerby débute comme apprenti dans l'atelier du peintre naval Richard Wright. Six ans plus tard, il commence des études artistiques à la Royal Academy of Arts de Londres, se concentrant sur la peinture miniature. Ce sont précisément ces compétences qui ont attiré William Curtis, célèbre botaniste, qui l'a immédiatement engagé comme illustrateur pour sa Flora Londinensis. Il  entre en contact avec de nombreux naturalistes tels que James Edward Smith et Dawson Turner. De ces rencontres et à la faveur du développement de la botanique anglaise naîtra une œuvre de 2 592 gravures colorées à la main, connue sous le nom de "Sowerby’s Botany".

Anne de Carle et James Sowerby se retrouvent à la tête d’une véritable dynastie de botanistes et d’illustrateurs de renoms sur quatre générations. Laquelle dynastie laissera une trace indélébile entre autres parce qu’elle est commémorée dans la dénomination de plusieurs plantes et de champignons comme par exemple la Sowerbaea, une plante vivace endémique d'Australie décrite pour la première fois par James Sowerby en 1798. Le dernier en date, Arthur de Carle Sowerby (1885–1954), arrière-petit-fils d’Anne, explorateur et naturaliste, a perpétué la tradition familiale en fournissant de nombreux spécimens au British Museum et aux musées de Shanghai et de Washington.

Au Natural History Museum de Londres sont conservés deux portraits d’Anne de Carle. 

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La destination de nos deux natures-mortes semble confirmée par un marouflage ancien sur toile. Nous sommes ici en présence de véritables tableaux probablement installés au départ dans une demeure patricienne. L’un d’eux est présenté sur un entablement en bas-relief, à la manière des sujets comparables de l’école du nord. Peints à la gouache et aquarelle sur vergé, leurs dimensions sont peu communes et de belle taille pour des peintures sur papier.

Les palettes s’affrontent, les couleurs sont contrastées et chaudes pour l’une et davantage en camaïeu pour l’autre. A l’analyse, on s’aperçoit que l'écriture ne manque pas de précision et témoigne par endroit d’une maîtrise proche de la miniature : insectes, raisins, rehauts en bordures des feuilles et des pétales…

Issus d’une famille de maçons de Norwich, le petit nombre d’œuvres connues d’Anne de Carle sont principalement des natures mortes aux fleurs exécutées à l’aide de cette technique mixte d’aquarelles et de gouaches. 

Ce sujet de prédilection ne nous étonne pas puisque notre artiste s’est mariée avec un des botanistes et illustrateurs les plus connus de son temps. Nous savons que le monde de l’art ne lui était pas étranger avant son mariage. En effet, elle est la nièce du très célèbre architecte Matthieu Brettingham, et le frère de Robert de Carle, sculpteur, modeleur, pour la Coade Factory . C’est ce dernier qui rencontra James Sowerby pendant ses études favorisant ainsi son mariage avec sa sœur, Anne, en 1786.

En 1771, à l’âge de quatorze ans, James Sowerby débute comme apprenti dans l'atelier du peintre naval Richard Wright. Six ans plus tard, il commence des études artistiques à la Royal Academy of Arts de Londres, se concentrant sur la peinture miniature. Ce sont précisément ces compétences qui ont attiré William Curtis, célèbre botaniste, qui l'a immédiatement engagé comme illustrateur pour sa Flora Londinensis. Il  entre en contact avec de nombreux naturalistes tels que James Edward Smith et Dawson Turner. De ces rencontres et à la faveur du développement de la botanique anglaise naîtra une œuvre de 2 592 gravures colorées à la main, connue sous le nom de "Sowerby’s Botany".

Anne de Carle et James Sowerby se retrouvent à la tête d’une véritable dynastie de botanistes et d’illustrateurs de renoms sur quatre générations. Laquelle dynastie laissera une trace indélébile entre autres parce qu’elle est commémorée dans la dénomination de plusieurs plantes et de champignons comme par exemple la Sowerbaea, une plante vivace endémique d'Australie décrite pour la première fois par James Sowerby en 1798. Le dernier en date, Arthur de Carle Sowerby (1885–1954), arrière-petit-fils d’Anne, explorateur et naturaliste, a perpétué la tradition familiale en fournissant de nombreux spécimens au British Museum et aux musées de Shanghai et de Washington.

Au Natural History Museum de Londres sont conservés deux portraits d’Anne de Carle. 

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