Huile sur toile |
Signé et daté en bas à droite "T Gudin 1826" |
27,5 x 35,5 cm |
Théodore Gudin (1802-1880)
"J’estime que la peinture de marine forme un genre très distinct qui nécessite des études spéciales. Pour peindre la mer, il faut avoir navigué."
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Théodore GUDIN peut se permettre d'écrire ces mots puisqu'en s'engageant dans la Marine américaine, il participe à une mission de surveillance des pêches au banc de Terre-Neuve et assiste au naufrage de trois cents navires. Voilà ce qui explique, en plus du talent, cette luminosité si saisissante, ce mouvement de la mer si réaliste, cette connaissance de la voile et des manœuvres que nous offre Gudin à travers cette œuvre.
Evidemment, c'est de son retour en France en 1822 qu'on lui doit cette maîtrise de la technique alors qu'il devient l'élève d’Horace Vernet puis d’Anne-Louis Girodet. Il entre dans l’atelier de ce dernier, puis fréquente celui d’Antoine Gros et de Jacques-Louis David.
Gudin peint cette œuvre de jeunesse à l'heure où il est depuis déjà quelques années sous la protection du duc d’Orléans, futur Louis Philippe.
Nous ne sommes donc pas les premiers à admirer ses compositions. En 1827, il est remarqué par le Roi Charles X lors du Salon auquel il participe depuis 1822 et c'est en 1830 qu'il devient peintre officiel de la Marine. Spécialisé dans la représentation de grandes batailles navales et de scènes de naufrage, Louis-Philippe lui commande quatre-vingt-dix tableaux destinés au musée de Versailles pour commémorer le souvenir des grands épisodes de l’histoire navale française.
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