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J-B Lelarge (maître en 1775)

Petit canapé d'ebrasure d'époque Louis XVI

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Vendu
Estampillé de J-B LELARGE sous l'assise
En hêtre mouluré, sculpté et laqué gris
Hauteur : 104 cm - Largeur : 132 cm - Profondeur : 75 cm
Fin du XVIIIe siècle
Garni d'un joli velours bleu à décor losangé
Provenance : Collection privée

Ce rare petit canapé à dossier à la reine aux côtés arrondis repose sur six pieds fuselés à cannelures rudentées surmontés de dés de raccordement ornés de fleurons. L’assise est élégamment cintrée en façade et sur les côtés.

Joignant à beaucoup d’activités un goût très délicat, il gagna la vogue et obtint des commandes pour la Couronne. Les créations du fils (Jean Baptiste III), traitées dans le genre classique, sont souvent du premier ordre : la pureté de leurs lignes, la justesse de proportions, la grâce et l’harmonie de tous les détails prouvent le soin que ce maître apportait à l’étude de ses modèles. Il faisait surtout des fûts en médaillon, que l’on appelait "à la d’Artois"

"Les ébénistes du XVIIIème siècle, leurs oeuvres et leurs marques", comte François de Salverte

   

Biographie :

Jean-Baptiste Lelarge III, né en 1743 et mort le 8 octobre 1802, est reçu maître en 1775.

Il effectue son apprentissage rue de Cléry dans l'atelier de son père, Jean-Baptiste II, et lui succéda après avoir reçu ses lettres de maîtrise. Il acquiert rapidement une grande réputation. Si les archives du Garde-Meuble de la Couronne ne mentionnent pas son nom, il travaille abondamment pour une riche clientèle française et étrangère, au sein de laquelle on trouve le roi du Portugal. Son entreprise survivra à la révolution, et il reprendra une certaine activité jusqu'à sa mort. Il est possible qu'au début de sa carrière il ait réalisé des sièges Louis XV, mais le fait qu'il utilise la même estampille que son père ne permet pas de l'affirmer. C'est pourquoi seuls les modèles Louis XVI lui sont habituellement attribués.

Les sièges de Jean-Baptiste III témoignent pour la plupart, d'une classe incontestable. Robustes, sans lourdeur, rigoureusement construits mais sans sécheresse, parfaitement assemblés, ils sont ornés de simples moulures ou de sculptures fines et incisives, bien réparties, sans surcharge. Une quantité de sièges de toutes espèces sort de l'atelier de la rue de Cléry. [...]

Ces sièges hors série évoquent parfois l'art des Jacob et des Sené. Sans pour autant égaler le génie créatif  de ses illustrent confrères, le dernier des Lelarge reste un très bon menuisier en sièges du règne de Louis XVI.

"Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Dictionnaire des Ebénistes et des Menuisiers", Pierre Kjellberg, Les Editions de l'Amateur

Quelques sièges de Jean-Baptiste Lelarge III sont visibles dans certains musées, notamment :

- Musée Carnavalet, Paris

- Musée du Louvre, Paris

- Musée Nissim-de-Camondo, Paris

- Wallace Collection, Londres

- Musée des Art décoratifs, Strasbourg

- Châteaux de Versailles

- Châteaux de Bourges 

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Joignant à beaucoup d’activités un goût très délicat, il gagna la vogue et obtint des commandes pour la Couronne. Les créations du fils (Jean Baptiste III), traitées dans le genre classique, sont souvent du premier ordre : la pureté de leurs lignes, la justesse de proportions, la grâce et l’harmonie de tous les détails prouvent le soin que ce maître apportait à l’étude de ses modèles. Il faisait surtout des fûts en médaillon, que l’on appelait "à la d’Artois"

"Les ébénistes du XVIIIème siècle, leurs oeuvres et leurs marques", comte François de Salverte

   

Biographie :

Jean-Baptiste Lelarge III, né en 1743 et mort le 8 octobre 1802, est reçu maître en 1775.

Il effectue son apprentissage rue de Cléry dans l'atelier de son père, Jean-Baptiste II, et lui succéda après avoir reçu ses lettres de maîtrise. Il acquiert rapidement une grande réputation. Si les archives du Garde-Meuble de la Couronne ne mentionnent pas son nom, il travaille abondamment pour une riche clientèle française et étrangère, au sein de laquelle on trouve le roi du Portugal. Son entreprise survivra à la révolution, et il reprendra une certaine activité jusqu'à sa mort. Il est possible qu'au début de sa carrière il ait réalisé des sièges Louis XV, mais le fait qu'il utilise la même estampille que son père ne permet pas de l'affirmer. C'est pourquoi seuls les modèles Louis XVI lui sont habituellement attribués.

Les sièges de Jean-Baptiste III témoignent pour la plupart, d'une classe incontestable. Robustes, sans lourdeur, rigoureusement construits mais sans sécheresse, parfaitement assemblés, ils sont ornés de simples moulures ou de sculptures fines et incisives, bien réparties, sans surcharge. Une quantité de sièges de toutes espèces sort de l'atelier de la rue de Cléry. [...]

Ces sièges hors série évoquent parfois l'art des Jacob et des Sené. Sans pour autant égaler le génie créatif  de ses illustrent confrères, le dernier des Lelarge reste un très bon menuisier en sièges du règne de Louis XVI.

"Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Dictionnaire des Ebénistes et des Menuisiers", Pierre Kjellberg, Les Editions de l'Amateur

Quelques sièges de Jean-Baptiste Lelarge III sont visibles dans certains musées, notamment :

- Musée Carnavalet, Paris

- Musée du Louvre, Paris

- Musée Nissim-de-Camondo, Paris

- Wallace Collection, Londres

- Musée des Art décoratifs, Strasbourg

- Châteaux de Versailles

- Châteaux de Bourges 

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J-B Lelarge (maître en 1775)

Ce rare petit canapé à dossier à la reine aux côtés arrondis repose sur six pieds fuselés à cannelures rudentées surmontés de dés de raccordement ornés de fleurons. L’assise est élégamment cintrée en façade et sur les côtés.