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La Mort du Duc de Berry

Elève d'Evariste Fragonard (1780-1850)

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Huile sur toile
34 x 45 cm
Circa 1824

Né à Versailles le 24 janvier 1778, Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry, est le fils puîné de Marie-Thérèse de Sardaigne, plus connue sous le nom de Marie-Thérèse de Savoie, et du comte d’Artois, frère cadet de Louis XVI et de Louis XVIII, et futur Charles X. En 1789, le duc émigre avec son père et, de 1792 à 1797, il sert dans l’armée de Condé, avant de passer en Angleterre. Il y épouse Amy Brown, fille d’un pasteur de petite noblesse, dont il a deux filles, Charlotte, née le 13 juillet 1808, et Louise, née le 19 décembre 1809. Après l’abdication de l’empereur Napoléon Ier, il rentre en France le 13 avril 1814. Pendant les Cent-Jours, il suit son oncle le roi Louis XVIII en exil à Gand. Il est de retour après Waterloo. Le 17 juin 1816, il épouse à Notre-Dame Marie-Caroline de Bourbon-Sicile (1798-1870). De vingt ans sa cadette, elle est la fille de François Ier, roi des Deux-Siciles (1777-1830) et de Marie-Clémentine d’Autriche (1777-1801), fille de l’empereur d’Autriche Léopold II et nièce de la reine Marie-Antoinette.

Le 13 février 1820, le duc de Berry est poignardé à la sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu par un ouvrier sellier bonapartiste, Louis Pierre Louvel, qui avoua avoir eu pour but de « détruire la souche des Bourbons ». Le duc était en effet le seul homme de la famille royale susceptible d’assurer une descendance à la dynastie fondée par le roi Henri IV. Le 29 septembre 1820, la duchesse de Berry donne néanmoins le jour à un fils posthume prénommé Henri, en souvenir du premier des Bourbons, et Dieudonné. La ferveur populaire parle alors de « l’enfant du miracle », suivant l’expression d’Alphonse de Lamartine.

(Source : site internet "l'histoire par l'image")

D'après Rebecca Duffeix, que nous remercions chaleureusement, notre œuvre serait un modello de la main d'un élève d'Evariste Fragonard, pour un tableau aujourd'hui inconnu. Proche de sa composition "Les Derniers Moments du Duc de Berry" (photo ci-dessous), elle met en scène l'instant qui suit, la mort du Duc de Berry, de manière plus mouvementée et théâtrale.

La lueur des cierges nous laisse entrevoir la duchesse de Berry accourir auprès du chevet de son mari, dont la mort lui a été annoncée par Louis XVIII, tandis que Charles X et le duc d'Angoulême accompagnait l'agonisant.

"Les derniers instants du duc de Berry", huile sur toile d'Evarsite Fragonard, 57 x 73 cm, source : Vente Guerrand-Hermès Sothebys

"Les derniers instants du duc de Berry", huile sur toile d'Evarsite Fragonard, 57 x 73 cm, source : Vente Guerrand-Hermès Sothebys 

Demande d'informations à propos de La Mort du Duc de Berry Elève d'Evariste Fragonard (1780-1850)

 

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Né à Versailles le 24 janvier 1778, Charles Ferdinand d’Artois, duc de Berry, est le fils puîné de Marie-Thérèse de Sardaigne, plus connue sous le nom de Marie-Thérèse de Savoie, et du comte d’Artois, frère cadet de Louis XVI et de Louis XVIII, et futur Charles X. En 1789, le duc émigre avec son père et, de 1792 à 1797, il sert dans l’armée de Condé, avant de passer en Angleterre. Il y épouse Amy Brown, fille d’un pasteur de petite noblesse, dont il a deux filles, Charlotte, née le 13 juillet 1808, et Louise, née le 19 décembre 1809. Après l’abdication de l’empereur Napoléon Ier, il rentre en France le 13 avril 1814. Pendant les Cent-Jours, il suit son oncle le roi Louis XVIII en exil à Gand. Il est de retour après Waterloo. Le 17 juin 1816, il épouse à Notre-Dame Marie-Caroline de Bourbon-Sicile (1798-1870). De vingt ans sa cadette, elle est la fille de François Ier, roi des Deux-Siciles (1777-1830) et de Marie-Clémentine d’Autriche (1777-1801), fille de l’empereur d’Autriche Léopold II et nièce de la reine Marie-Antoinette.

Le 13 février 1820, le duc de Berry est poignardé à la sortie de l’Opéra de la rue de Richelieu par un ouvrier sellier bonapartiste, Louis Pierre Louvel, qui avoua avoir eu pour but de « détruire la souche des Bourbons ». Le duc était en effet le seul homme de la famille royale susceptible d’assurer une descendance à la dynastie fondée par le roi Henri IV. Le 29 septembre 1820, la duchesse de Berry donne néanmoins le jour à un fils posthume prénommé Henri, en souvenir du premier des Bourbons, et Dieudonné. La ferveur populaire parle alors de « l’enfant du miracle », suivant l’expression d’Alphonse de Lamartine.

(Source : site internet "l'histoire par l'image")

D'après Rebecca Duffeix, que nous remercions chaleureusement, notre œuvre serait un modello de la main d'un élève d'Evariste Fragonard, pour un tableau aujourd'hui inconnu. Proche de sa composition "Les Derniers Moments du Duc de Berry" (photo ci-dessous), elle met en scène l'instant qui suit, la mort du Duc de Berry, de manière plus mouvementée et théâtrale.

La lueur des cierges nous laisse entrevoir la duchesse de Berry accourir auprès du chevet de son mari, dont la mort lui a été annoncée par Louis XVIII, tandis que Charles X et le duc d'Angoulême accompagnait l'agonisant.

"Les derniers instants du duc de Berry", huile sur toile d'Evarsite Fragonard, 57 x 73 cm, source : Vente Guerrand-Hermès Sothebys

"Les derniers instants du duc de Berry", huile sur toile d'Evarsite Fragonard, 57 x 73 cm, source : Vente Guerrand-Hermès Sothebys 

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