Modèle aux filets |
Poinçon minerve |
Maître orfèvre Eugène Queillé |
Gravée aux armes de Joseph-François-Clet Peschoud (1805-1865) |
Vers 1860 |
Ménagère aux armes de l’évêque de Cahors
Gravée aux armes de Joseph-François-Clet Peschoud (1805-1865), évêque de Cahors :
De gueules à la croix de Toulouse d’or (vidée, cléchée et pommetée), accompagnée en chef de deux étoiles d’argent et en pointe de deux rameaux d’olivier du même
Destinataire :
* Champs requis
OU Annuler
70 pièces comprenant :
12 Fourchettes de table
12 cuillères à soupe
12 cuillères à dessert
12 grands couteaux (manches en argent, lame en acier)
12 couteaux à fromage (manches en argent, lame en acier)
10 couteaux à fruit (manches et lames en argent)
Dans un coffret armorié
Né dans une famille de marchands sanclaudiens, Joseph Peschoud entreprend ses études ecclésiastiques au Grand séminaire de Besançon pour les poursuivre et achever à celui de Lons-le-Saunier après que l’évêché de Saint-Claude est rétabli en 1822. Ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Claude le 14 mars 1829, il enseigne d’abord les humanités au Petit séminaire de Vaux de 1825 à 1831 avant que de desservir pendant 18 mois la paroisse rurale des Molunes. Nommé curé de la paroisse Notre-Dame de Salins-les-Bains, il occupe ce poste trois années tout en relevant le collège de la ville. En 1840, Mgr Cart, ami jurassien et évêque de Nîmes, l’appelle auprès de lui pour servir comme aumônier du collège royal de la ville. Après trois années passées dans le Gard, il se livre à une activité de prédicateur à Paris. Très vite sollicité pour concourir à la renaissance du collège de Pontlevoy, il y séjourne 13 années, enseignant tout en dirigeant l’établissement. Rappelé par le diocèse de Saint-Claude, il poursuit sa carrière de professeur au Grand séminaire de Lons puis se voit nommé tour à tour chanoine titulaire de la cathédrale de Saint-Claude puis vicaire général. Nommé évêque de Cahors par décret impérial du 15 mai 1863, il est préconisé le 28 septembre suivant. Sacré à Rocamadour le 30 novembre 1863, il mène pendant près de deux ans une intense activité pastorale dans son diocèse. Très fatigué, venu prendre les eaux à Vichy, il décède promptement d’une crise d’hydropisie de poitrine à la maison des lazaristes de cette ville. Il est enterré dans la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors.
La famille Queillé, des fabricants parisiens de couverts en argent et d’argenterie de table pendant le 19e siècle, connaît une longévité de près d’un siècle, pendant laquelle l’entreprise passe de père en fils. Le poinçon "une rame antique entre les initiales PQ" reste inchangé, à part quelques petites différences, durant toute la durée de l’entreprise.
Le cuilleriste Pierre-François Queillé I enregistre son poinçon en 1808 et continue son activité jusqu’en 1834.
Pierre-François Queillé II, un coutelier installé au 70 faubourg Montmartre, enregistre son estampe le 23 octobre 1834. Le poinçon est biffé le 27 novembre 1846 (ref. N° 03068 des Archives de la Garantie, Paris, registre d’insculpation ***-****).
Ensuite Eugène Queillé, orfèvre, reprend l’atelier, s’installe au 8 Petite rue Saint-Roch-Poissonnière, enregistre son poinçon le 11 février 1847 (ref. N° 01562 des Archives de la Garantie, Paris). En 1874 les Queillés sont installés au 11 rue des Petits-Carreaux dans un quartier d’orfèvres où ils continuent leur activité jusqu’en 1895, quand l’atelier est reprit par Antoine Lapparra.
Aucun avis n'a été publié pour le moment.