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Portrait du Bienheureux Pape Pie IX

Louis GALLAIT (1810-1887)

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VENDU
Cachet d’atelier, situé et daté en bas à droite : Rome 1861
Aquarelle et gouache sur papier
27 cm x 21 cm
Provenance : Atelier de l’artiste

Il s'agit d'un étude à l'aquarelle du portrait du Pape Pie IX conservé au musée du Vatican peint par Louis GALLAIT.

Pie IX eut le plus long pontificat de l’histoire de la papauté (soit plus de 31 ans, de 1846 à 1878)

Contrairement à ce qui avait été envisagé en début de pontificat, Pie IX développe après la révolution de 1848 une doctrine particulièrement conservatrice. Le pontificat de Pie IX correspond à une réaction de rejet à l’égard de l’évolution libérale des sociétés européennes et plus largement des idées nées de la Révolution qu’il décide de combattre après 1848. Sa politique comme chef d’État et son enseignement comme pape sont empreints d’une grande hostilité à l’égard des idées modernes (libéralisme, matérialisme, socialisme, rationalisme) et de ceux qui les diffusent, en particulier les francs-maçons, responsables de l’évolution libérale et laïque des États européens.

Le 8 décembre 1854, Pie IX proclame, dans sa bulle Ineffabilis Deus, le dogme de l’Immaculée Conception. Il définit solennellement, en vertu de sa suprême autorité apostolique, que la bienheureuse Vierge Marie a été exempte du péché originel.
Trois ans plus tard, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, une jeune Lourdaise illettrée, Bernadette Soubirous, voit « une belle dame », dans la petite grotte de Massabielle à Lourdes, qui lui dit en occitan gascon : « Que sòi era Immaculada concepcion » : Je suis L’Immaculée Conception. Ces apparitions de la Vierge Marie seront reconnues par l’Église en 1862 et Lourdes devient rapidement un des pèlerinages les plus importants du monde tandis que Bernadette entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers.

En 1875, Pie IX invite également tous les fidèles à consacrer leur vie au Sacré-Cœur, le cœur charnel de Jésus symbole de l’amour de Dieu pour les hommes. Paris construit déjà à cette époque sa basilique du Sacré-Cœur, édifice expiatoire pour les crimes qu’a commis la Commune.

Il est béatifié le 3 septembre 2000.

Biographie de Louis GALLAIT :

Après des études à l’Athénée royal de Tournai, il se place comme clerc chez un avocat-avoué. Le soir, il suit à l’Académie de dessin de sa ville natale les cours de Philippe-Auguste Hennequin.

En 1832, il obtient son premier succès avec sa peinture “Le Denier de César” qui lui vaut le prix d’Histoire au concours organisé par la Société des beaux-arts et de littérature de la ville de Gand. Malgré le refus du bourgmestre José de Hulste de lui assurer la continuation d’un subside de 300 francs que la ville de Tournai lui accordait, Gallait se rend néanmoins à Anvers, muni de maigres ressources, pour compléter sa formation sous la direction de Mathieu-Ignace Van Brée.

Son Christ guérissant les aveugles, exposé à Bruxelles en 1833 le fait connaître du grand public et est aussitôt acheté pour la cathédrale de Tournai par souscription publique. Cette vente lui permet d’aller à Paris étudier au musée du Louvre des maîtres comme Rubens, Ribera ou Murillo. Il y suit également les leçons de Paul Delaroche et y trouve dès lors la voie qu’il n’allait pas cesser de suivre.

À côté des deux écoles classique et romantique, représentées alors en Belgique par François-Joseph Navez et Gustave Wappers, suivis chacun d’une lignée d’artistes distingués, Gallait crée une école de peinture historique, qui s’attache surtout à la vérité de la couleur locale et à l’intérêt dramatique des scènes. Plusieurs artistes se forment à ses côtés à Bruxelles, dont Frédérique O’Connell1.

À Paris, il expose au salon de 1835 son tableau “Le Serment de Vargas” qui lui ouvre le carnet de commandes pour le musée historique de Versailles auquel le roi Louis-Philippe consacre alors une part importante des ressources de sa liste civile. C’est pour cette collection qu’il peint notamment le Portrait du duc de Biron (Versailles), de même que Job sur son fumier, entouré de ses trois amis et de sa femme (Palais des beaux-arts de Lille).

Dans le même temps, il envoie deux toiles à l’Exposition triennale de Bruxelles : “le Repentir et Montaigne visitant Tasse à Ferrare”.

En 1841, la réputation de Gallait devient européenne grâce à “L’Abdication de Charles-Quint” (musée des beaux-arts de Tournai). Commencée en 1838, cette vaste composition de cinq mètres sur sept a nécessité trois années de labeur assidu en recherches documentaires et iconographiques. Cette peinture est une commande du gouvernement belge. Exposée dans de nombreuses capitales d’Europe, cette œuvre remporte un succès considérable, attirant sur son auteur une pluie de distinctions honorifiques dont la Légion d’honneur. Tournai fête triomphalement ce succès lors d’un banquet organisé en l’honneur du peintre le dimanche 29 août 1841 à l’Hôtel de Ville.L’artiste épouse le 19 mars 1844, Hippolyte-Simone Picke et le couple s’installe à Schaerbeek. Sa féconde activité de portraitiste et de tableaux historiques le met à la tête d’une fortune considérable.

Louis Gallait atteint l’apogée de sa gloire avec son tableau “Derniers honneurs rendus aux comtes d’Egmont et de Hornes”, célèbre sous le titre “Les Têtes coupées”, véritable page d’histoire qui restera comme la flétrissure d’un crime d’État (1851, musée des beaux-arts de Tournai).

Pendant son voyage à Rome en 1861, il portraiture le Pape Pie IX.

De 1872 à 1877, Gallait peint les quinze portraits historiques qui ornent l’enceinte de l’hémicycle du sénat belge. Enfin, Gallait termine en 1882 “La Peste à Tournai” en 1092 (musée des beaux-arts de Tournai). Ce tableau de près de cinq mètres sur huit, auquel il travaillait déjà en 1853, est une œuvre de jeunesse née, comme il le dit lui-même, de son vif attachement pour sa ville natale.

Il pratique également la gravure pour produire des vues de Tournai (réalisées vers 1830), d’Allemagne, d’Autriche et de France. Il peint aussi des aquarelles, avec rehauts de gouache blanche, à l’île de Wight en 1862 et 1866.

La notoriété de Gallait lui vaut de nombreuses nominations dans les sociétés savantes. Il est membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts à Vienne et à Berlin, ainsi que directeur puis président de l’Académie Royale de Belgique.

En octobre 1862, il refuse le titre nobiliaire de baron que lui offre le roi Léopold Ier.

À sa mort, Tournai lui fait des funérailles grandioses et, en 1891, Guillaume Charlier érige un monument en son honneur dans le parc communal de Tournai.

Tournai et Schaerbeek ont donné son nom à une rue

Certaines de ses oeuvres sont conservées dans quelques musée tels que : Les Musées Royaux de Belgique à Bruxelles, le musée du Louvre, le musée du Château de Versailles, le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, musée des Beaux-Arts de Tournai, musée des Beaux-Arts de Liège, le musée des Beaux-Arts de Lille

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Pie IX eut le plus long pontificat de l’histoire de la papauté (soit plus de 31 ans, de 1846 à 1878)

Contrairement à ce qui avait été envisagé en début de pontificat, Pie IX développe après la révolution de 1848 une doctrine particulièrement conservatrice. Le pontificat de Pie IX correspond à une réaction de rejet à l’égard de l’évolution libérale des sociétés européennes et plus largement des idées nées de la Révolution qu’il décide de combattre après 1848. Sa politique comme chef d’État et son enseignement comme pape sont empreints d’une grande hostilité à l’égard des idées modernes (libéralisme, matérialisme, socialisme, rationalisme) et de ceux qui les diffusent, en particulier les francs-maçons, responsables de l’évolution libérale et laïque des États européens.

Le 8 décembre 1854, Pie IX proclame, dans sa bulle Ineffabilis Deus, le dogme de l’Immaculée Conception. Il définit solennellement, en vertu de sa suprême autorité apostolique, que la bienheureuse Vierge Marie a été exempte du péché originel.
Trois ans plus tard, entre le 11 février et le 16 juillet 1858, une jeune Lourdaise illettrée, Bernadette Soubirous, voit « une belle dame », dans la petite grotte de Massabielle à Lourdes, qui lui dit en occitan gascon : « Que sòi era Immaculada concepcion » : Je suis L’Immaculée Conception. Ces apparitions de la Vierge Marie seront reconnues par l’Église en 1862 et Lourdes devient rapidement un des pèlerinages les plus importants du monde tandis que Bernadette entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers.

En 1875, Pie IX invite également tous les fidèles à consacrer leur vie au Sacré-Cœur, le cœur charnel de Jésus symbole de l’amour de Dieu pour les hommes. Paris construit déjà à cette époque sa basilique du Sacré-Cœur, édifice expiatoire pour les crimes qu’a commis la Commune.

Il est béatifié le 3 septembre 2000.

Biographie de Louis GALLAIT :

Après des études à l’Athénée royal de Tournai, il se place comme clerc chez un avocat-avoué. Le soir, il suit à l’Académie de dessin de sa ville natale les cours de Philippe-Auguste Hennequin.

En 1832, il obtient son premier succès avec sa peinture “Le Denier de César” qui lui vaut le prix d’Histoire au concours organisé par la Société des beaux-arts et de littérature de la ville de Gand. Malgré le refus du bourgmestre José de Hulste de lui assurer la continuation d’un subside de 300 francs que la ville de Tournai lui accordait, Gallait se rend néanmoins à Anvers, muni de maigres ressources, pour compléter sa formation sous la direction de Mathieu-Ignace Van Brée.

Son Christ guérissant les aveugles, exposé à Bruxelles en 1833 le fait connaître du grand public et est aussitôt acheté pour la cathédrale de Tournai par souscription publique. Cette vente lui permet d’aller à Paris étudier au musée du Louvre des maîtres comme Rubens, Ribera ou Murillo. Il y suit également les leçons de Paul Delaroche et y trouve dès lors la voie qu’il n’allait pas cesser de suivre.

À côté des deux écoles classique et romantique, représentées alors en Belgique par François-Joseph Navez et Gustave Wappers, suivis chacun d’une lignée d’artistes distingués, Gallait crée une école de peinture historique, qui s’attache surtout à la vérité de la couleur locale et à l’intérêt dramatique des scènes. Plusieurs artistes se forment à ses côtés à Bruxelles, dont Frédérique O’Connell1.

À Paris, il expose au salon de 1835 son tableau “Le Serment de Vargas” qui lui ouvre le carnet de commandes pour le musée historique de Versailles auquel le roi Louis-Philippe consacre alors une part importante des ressources de sa liste civile. C’est pour cette collection qu’il peint notamment le Portrait du duc de Biron (Versailles), de même que Job sur son fumier, entouré de ses trois amis et de sa femme (Palais des beaux-arts de Lille).

Dans le même temps, il envoie deux toiles à l’Exposition triennale de Bruxelles : “le Repentir et Montaigne visitant Tasse à Ferrare”.

En 1841, la réputation de Gallait devient européenne grâce à “L’Abdication de Charles-Quint” (musée des beaux-arts de Tournai). Commencée en 1838, cette vaste composition de cinq mètres sur sept a nécessité trois années de labeur assidu en recherches documentaires et iconographiques. Cette peinture est une commande du gouvernement belge. Exposée dans de nombreuses capitales d’Europe, cette œuvre remporte un succès considérable, attirant sur son auteur une pluie de distinctions honorifiques dont la Légion d’honneur. Tournai fête triomphalement ce succès lors d’un banquet organisé en l’honneur du peintre le dimanche 29 août 1841 à l’Hôtel de Ville.L’artiste épouse le 19 mars 1844, Hippolyte-Simone Picke et le couple s’installe à Schaerbeek. Sa féconde activité de portraitiste et de tableaux historiques le met à la tête d’une fortune considérable.

Louis Gallait atteint l’apogée de sa gloire avec son tableau “Derniers honneurs rendus aux comtes d’Egmont et de Hornes”, célèbre sous le titre “Les Têtes coupées”, véritable page d’histoire qui restera comme la flétrissure d’un crime d’État (1851, musée des beaux-arts de Tournai).

Pendant son voyage à Rome en 1861, il portraiture le Pape Pie IX.

De 1872 à 1877, Gallait peint les quinze portraits historiques qui ornent l’enceinte de l’hémicycle du sénat belge. Enfin, Gallait termine en 1882 “La Peste à Tournai” en 1092 (musée des beaux-arts de Tournai). Ce tableau de près de cinq mètres sur huit, auquel il travaillait déjà en 1853, est une œuvre de jeunesse née, comme il le dit lui-même, de son vif attachement pour sa ville natale.

Il pratique également la gravure pour produire des vues de Tournai (réalisées vers 1830), d’Allemagne, d’Autriche et de France. Il peint aussi des aquarelles, avec rehauts de gouache blanche, à l’île de Wight en 1862 et 1866.

La notoriété de Gallait lui vaut de nombreuses nominations dans les sociétés savantes. Il est membre de l’Académie Impériale des Beaux-Arts à Vienne et à Berlin, ainsi que directeur puis président de l’Académie Royale de Belgique.

En octobre 1862, il refuse le titre nobiliaire de baron que lui offre le roi Léopold Ier.

À sa mort, Tournai lui fait des funérailles grandioses et, en 1891, Guillaume Charlier érige un monument en son honneur dans le parc communal de Tournai.

Tournai et Schaerbeek ont donné son nom à une rue

Certaines de ses oeuvres sont conservées dans quelques musée tels que : Les Musées Royaux de Belgique à Bruxelles, le musée du Louvre, le musée du Château de Versailles, le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, musée des Beaux-Arts de Tournai, musée des Beaux-Arts de Liège, le musée des Beaux-Arts de Lille

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