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"Vue de Saint Malo prise de Dinard"

Attribué à Ambroise-Louis Garneray (1783-1857)

Demande d'informations

Huile sur toile
60 x 100 cm
Début du XIXe siècle

La Cité Corsaire ne cessera jamais de fasciner les artistes. Sa renommée lui vaut une série de représentations de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle dans laquelle s'inscrit notre oeuvre.

En comparaison nous pouvons citer la gravure de Pierre Ozanne (1728 -1811) « Le Port de Saint Malo vu devant Saint Servan en face de l’Eperon » dont le dessin a disparu.

Pierre Ozanne (1728 -1811) « Le Port de Saint Malo vu devant Saint Servan en face de l’Eperon » ; gravure ; réduit de la Collection des Ports de France dessinés pour le Roi en 1776

ou encore, « La vue de Saint Malo prise de l’anse des Sablons à Servan » peint en 1798 par Jean-François Hue (1751 – 1823) conservée au musée de la Marine.

Jean-François HUE (1751_1823) ; Vue de la ville, de la rade et du port de Saint-Malo, prise de l'anse des Sablons à Saint-Servan, au moment du naufrage d'un vaisseau par une tempête ; Huile sur toile ; 152 x 259 cm ; 1798 ; Musée National de la Marine, Paris

Mais quel artiste connaît mieux la mer et Saint Malo qu'Ambroise-Louis Garneray, peintre matelot et corsaire ayant navigué aux côtés de Surcouf ? 

Entre 1821 et 1830, il visite de nombreux ports de France où il réalise d’innombrables croquis qui serviront de base à des gravures ou des toiles. Une série comprenant la représentation de saint Malo est conservée aujourd’hui dans l’ancien hôtel Potocki, actuelle chambre de commerce et d'industrie de Paris.

 Ambroise Garneray (1783-1857) ; « Vue de Saint-Malo » ; 33 x 46 cm ; tirée d’une suite de peintures des ports de France ;  Hôtel Potocki, actuelle chambre de commerce et d'industrie de Paris

 Son autre "Vue de Saint Malo, prise de Saint Servan" dessinée et gravée à l'aquatinte entre 1823 et 1832, est également à rapprocher de notre œuvre.

Ambroise Garneray (1783-1857) ; "Vue de Saint Malo prise de Saintt Servan » ; gravure

Du même, nous trouvons dans la Maison de Chateaubriand, au domaine de la vallée aux loups de Chateanay Mallabry, une vue de la baie de Saint Malo par temps d’orage.

 

Ambroise Garneray (1783-1857) ; Vue de la baie de Saint-Malo par temps d'orage ; huile sur toile ; 36,5 x 41,5 cm ; Maison de Chateaubriand

La précision avec laquelle l'artiste s'est appliqué à animer de plusieurs bâtiments sa composition nous rend un intéressant témoignage de la navigation du début du XIXe siècle sur la Côte d’Emeraude.

La présence de mixtes à voile et à vapeur actionnant la rotation de roues à aube n’est pas anodine. Elle traduit les prémices de cette nouvelle propulsion. En effet, les vapeurs sont expérimentés dès la fin du XVIIIe siècle et seront en plein essor à la fin du XIXe siècle. Les roues à aube quant à elles disparaissent peu à peu à partir de 1845 pour laisser place aux hélices.

Le steamer anglais au centre de la composition battant pavillon Red Ensign est très probablement une de ces navettes qui naviguaient entre les iles anglo-normandes et Saint Malo.

La flèche du clocher de la cathédrale Saint Vincent n’existe pas encore puisqu’elle sera érigée en 1860.

Demande d'informations à propos de "Vue de Saint Malo prise de Dinard" Attribué à Ambroise-Louis Garneray (1783-1857)

 

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La Cité Corsaire ne cessera jamais de fasciner les artistes. Sa renommée lui vaut une série de représentations de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle dans laquelle s'inscrit notre oeuvre.

En comparaison nous pouvons citer la gravure de Pierre Ozanne (1728 -1811) « Le Port de Saint Malo vu devant Saint Servan en face de l’Eperon » dont le dessin a disparu.

Pierre Ozanne (1728 -1811) « Le Port de Saint Malo vu devant Saint Servan en face de l’Eperon » ; gravure ; réduit de la Collection des Ports de France dessinés pour le Roi en 1776

ou encore, « La vue de Saint Malo prise de l’anse des Sablons à Servan » peint en 1798 par Jean-François Hue (1751 – 1823) conservée au musée de la Marine.

Jean-François HUE (1751_1823) ; Vue de la ville, de la rade et du port de Saint-Malo, prise de l'anse des Sablons à Saint-Servan, au moment du naufrage d'un vaisseau par une tempête ; Huile sur toile ; 152 x 259 cm ; 1798 ; Musée National de la Marine, Paris

Mais quel artiste connaît mieux la mer et Saint Malo qu'Ambroise-Louis Garneray, peintre matelot et corsaire ayant navigué aux côtés de Surcouf ? 

Entre 1821 et 1830, il visite de nombreux ports de France où il réalise d’innombrables croquis qui serviront de base à des gravures ou des toiles. Une série comprenant la représentation de saint Malo est conservée aujourd’hui dans l’ancien hôtel Potocki, actuelle chambre de commerce et d'industrie de Paris.

 Ambroise Garneray (1783-1857) ; « Vue de Saint-Malo » ; 33 x 46 cm ; tirée d’une suite de peintures des ports de France ;  Hôtel Potocki, actuelle chambre de commerce et d'industrie de Paris

 Son autre "Vue de Saint Malo, prise de Saint Servan" dessinée et gravée à l'aquatinte entre 1823 et 1832, est également à rapprocher de notre œuvre.

Ambroise Garneray (1783-1857) ; "Vue de Saint Malo prise de Saintt Servan » ; gravure

Du même, nous trouvons dans la Maison de Chateaubriand, au domaine de la vallée aux loups de Chateanay Mallabry, une vue de la baie de Saint Malo par temps d’orage.

 

Ambroise Garneray (1783-1857) ; Vue de la baie de Saint-Malo par temps d'orage ; huile sur toile ; 36,5 x 41,5 cm ; Maison de Chateaubriand

La précision avec laquelle l'artiste s'est appliqué à animer de plusieurs bâtiments sa composition nous rend un intéressant témoignage de la navigation du début du XIXe siècle sur la Côte d’Emeraude.

La présence de mixtes à voile et à vapeur actionnant la rotation de roues à aube n’est pas anodine. Elle traduit les prémices de cette nouvelle propulsion. En effet, les vapeurs sont expérimentés dès la fin du XVIIIe siècle et seront en plein essor à la fin du XIXe siècle. Les roues à aube quant à elles disparaissent peu à peu à partir de 1845 pour laisser place aux hélices.

Le steamer anglais au centre de la composition battant pavillon Red Ensign est très probablement une de ces navettes qui naviguaient entre les iles anglo-normandes et Saint Malo.

La flèche du clocher de la cathédrale Saint Vincent n’existe pas encore puisqu’elle sera érigée en 1860.

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