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Marie Jeanne Amélie de Vigny (1757-1837), mère d'Alfred de VIGNY

Portrait de Louis de Baraudin (1760-1795)

Demande d'informations

Annotation sur le châssis à l'encre de la main d'Alfred de Vigny
Huile sur toile
55,5 x 42 cm
Fin du XVIIIe siècle
Collection d'Alfred de Vigny , Manoir du Maine-Giraud

Nous remercions Madame Sidonie Lemeux-Fraitot, conservatrice du musée de Montargis et ancienne secrétaire générale de l’Association des Amis d’Alfred de Vigny, de nous avoir aimablement aidé à rédiger cette analyse.

Alfred de Vigny (1797-1863), neveu de Louis de Baraudin (1760-1795) nous parle de son oncle dans son « Journal d’un Poète » dont voici un extrait :

« Le père de ma mère (M. de Baraudin), vieux et vénérable chef d'escadre du temps de cette grande marine de Louis XVI, qui rivalisait avec celle d'Angleterre et partageait l'Océan avec elle, avait été conduit dans les prisons de Loches. Sa fille et mon père, que ses blessures rendaient infirme, l'avaient suivi dans sa captivité. C'était un homme grave, savant et spirituel. C'est le ton de l'homme de cour, uni à l'énergie de l'homme de mer. Ce vieux capitaine de dix vaisseaux que les combats, sous M. d'Orvilliers, avaient respecté, fut tué en un jour dans sa prison par une lettre de son fils. Cette lettre était datée de Quiberon. Ce frère de ma mère, cet oncle inconnu de moi, dont j'ai un portrait peint par Girodet, était lieutenant de vaisseau et blessé au siège d'Auray en débarquant avec M. de Sombreuil, demandait à son père sa bénédiction, devant être fusillé le lendemain. Son adieu tua son père un jour après que la balle l'eût tué. »

Une inscription à l'encre très probablement de la main d'Alfred de Vigny, est visible au dos du châssis et nous permet de lire :

" Louis de Baraudin fut bléssé à Auray et fusillé en 1795 le 4 aout à Quiberon - Lieutenant de vaisseau de la marine royale dans le regiment d'Hector, blessé à Auray à la jambe, on le porte sur le terrain où il fut fusillé."

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Alfred de Vigny (1797-1863), neveu de Louis de Baraudin (1760-1795) nous parle de son oncle dans son « Journal d’un Poète » dont voici un extrait :

« Le père de ma mère (M. de Baraudin), vieux et vénérable chef d'escadre du temps de cette grande marine de Louis XVI, qui rivalisait avec celle d'Angleterre et partageait l'Océan avec elle, avait été conduit dans les prisons de Loches. Sa fille et mon père, que ses blessures rendaient infirme, l'avaient suivi dans sa captivité. C'était un homme grave, savant et spirituel. C'est le ton de l'homme de cour, uni à l'énergie de l'homme de mer. Ce vieux capitaine de dix vaisseaux que les combats, sous M. d'Orvilliers, avaient respecté, fut tué en un jour dans sa prison par une lettre de son fils. Cette lettre était datée de Quiberon. Ce frère de ma mère, cet oncle inconnu de moi, dont j'ai un portrait peint par Girodet, était lieutenant de vaisseau et blessé au siège d'Auray en débarquant avec M. de Sombreuil, demandait à son père sa bénédiction, devant être fusillé le lendemain. Son adieu tua son père un jour après que la balle l'eût tué. »

Une inscription à l'encre très probablement de la main d'Alfred de Vigny, est visible au dos du châssis et nous permet de lire :

" Louis de Baraudin fut bléssé à Auray et fusillé en 1795 le 4 aout à Quiberon - Lieutenant de vaisseau de la marine royale dans le regiment d'Hector, blessé à Auray à la jambe, on le porte sur le terrain où il fut fusillé."

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