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William Bouguereau (1825-1905)

Putti, étude pour "Notre Dame des Anges"

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VENDU
Monogrammé en bas au milieu : "WB"
Mine de plomb sur papier
Hauteur : 26 cm - largeur : 17,5 cm
Provenance : Collection d'Hector Leroux
Selon Mme d'Argencourt, spécialiste de William Bouguereau, qui a pu certifié notre dessin, l'artiste a fait figurer ici sa descendance ,qu'il a si souvent choisie pour modèle.

Notre dessin est une étude pour l'huile sur toile "Notre Dame des Anges", aujourd'hui conservé en collection privée :

Typique du travail de Bouguereau, cette étude n'est pas sans rappeler l'une de ses oeuvres les plus célèbres : "L'Amour et Psyché enfant :

Notre oeuvre provient de la collection d'Hector Leroux (1929-1900), artiste peintre d'histoire et portraitiste français, contemporain et ami de William Bouguereau.

Biographie : 

William-Adolphe Bouguereau est né à la Rochelle le 30 novembre 1825 et meurt dans la même ville le 19 août 1905.

Il était fils d'un petit bourgeois d'origine anglaise. Malgré ses aptitudes artistiques, son père l'avait fait entrer dans une maison de commerce et peut-être le jeune William eût-il dû renoncer à son goût pour les beaux-arts, sans l'intervention d'un oncle chez qui Bouguereau s'était réfugié. Ce bon parent mit le jeune homme à même de s'adonner librement à la peinture. En quelques mois, Bouguereau fit trente portraits.  

En 1846, il vint à Paris, recommandé par Alaux et entra dans l'atelier de Pîcot, à l'école des Beaux-Arts. Après quatre années d'études, en 1850, il obtenait le premier grand prix de Rome. Il avait obtenu le deuxième prix de Rome en 1848 et avait débuté au salon de 1849, par deux tableaux : "Egalité" et "Portrait de Mme C.C..." Il demeura en Italie jusqu'en 1854.

William Bouguereau était un travailleur intrépide. Un de ces camarades à la Villa Medicis, le graveur Bertinot, écrivait à son sujet : "Il travaille à faire vingt tableaux par an, sans compter les portraits".

Il était de retour à Paris en temps voulu pour prendre part à l'exposition Universelle de 1855, avec "le portrait de Mme K. M. S...", - "Tête de Bacchante" et "L'Amour Fraternel" ; une deuxième médaille lui fut décernée.

D'importantes décorations lui furent confiées dans les hôtels de MM. Bartholony père et fils et Pereire à Paris, et à l'hôtel Moulun, à la Rochelle. Il décora le grand Théatre de Bordeaux et, à Paris, plusieurs chapelles à Sainte Clothilde, Saint Augustin et Saint Vincent de Paul. A part ses oeuvres religieuses, parfois d'inspiration préraphaélite, il a surtout peint des compositions mythologiques, où,  à travers les cieux évoluent des grappes de femmes idéalisées par l'adjonction d'ailes et de voiles divers, qu'accompagnent en général dans leur envol des angelots dodus et roses. Le métier en est si lissé, si"léché", qu'autour des impressionnistes on disait "bouguereauté" tout morceau trop soigné. Il régnait, avec Cabanel, sur le salon officiel, d'où il écartait Manet, les impressionnistes et Cézanne, si désireux d'exposer au "Salon de Monsieur Bouguereau". Notre époque a retrouvé un charme à ces guirlandes de vierges pesamment wagnériennes. Bouguereau obtint toutes les récompenses et les dignités officielles : première médaille en 1857, chevalier de la Légion d'Honneur en 1859, membre de l'institut en 1876, officier de la Légion d'Honneur la même année, médaille d'honneur en 1878.

Source : E.Benezit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs, tome 2, ed. Gründ, 1976 

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Selon Mme d'Argencourt, spécialiste de William Bouguereau, qui a pu certifié notre dessin, l'artiste a fait figurer ici sa descendance ,qu'il a si souvent choisie pour modèle.

Notre dessin est une étude pour l'huile sur toile "Notre Dame des Anges", aujourd'hui conservé en collection privée :

Typique du travail de Bouguereau, cette étude n'est pas sans rappeler l'une de ses oeuvres les plus célèbres : "L'Amour et Psyché enfant :

Notre oeuvre provient de la collection d'Hector Leroux (1929-1900), artiste peintre d'histoire et portraitiste français, contemporain et ami de William Bouguereau.

Biographie : 

William-Adolphe Bouguereau est né à la Rochelle le 30 novembre 1825 et meurt dans la même ville le 19 août 1905.

Il était fils d'un petit bourgeois d'origine anglaise. Malgré ses aptitudes artistiques, son père l'avait fait entrer dans une maison de commerce et peut-être le jeune William eût-il dû renoncer à son goût pour les beaux-arts, sans l'intervention d'un oncle chez qui Bouguereau s'était réfugié. Ce bon parent mit le jeune homme à même de s'adonner librement à la peinture. En quelques mois, Bouguereau fit trente portraits.  

En 1846, il vint à Paris, recommandé par Alaux et entra dans l'atelier de Pîcot, à l'école des Beaux-Arts. Après quatre années d'études, en 1850, il obtenait le premier grand prix de Rome. Il avait obtenu le deuxième prix de Rome en 1848 et avait débuté au salon de 1849, par deux tableaux : "Egalité" et "Portrait de Mme C.C..." Il demeura en Italie jusqu'en 1854.

William Bouguereau était un travailleur intrépide. Un de ces camarades à la Villa Medicis, le graveur Bertinot, écrivait à son sujet : "Il travaille à faire vingt tableaux par an, sans compter les portraits".

Il était de retour à Paris en temps voulu pour prendre part à l'exposition Universelle de 1855, avec "le portrait de Mme K. M. S...", - "Tête de Bacchante" et "L'Amour Fraternel" ; une deuxième médaille lui fut décernée.

D'importantes décorations lui furent confiées dans les hôtels de MM. Bartholony père et fils et Pereire à Paris, et à l'hôtel Moulun, à la Rochelle. Il décora le grand Théatre de Bordeaux et, à Paris, plusieurs chapelles à Sainte Clothilde, Saint Augustin et Saint Vincent de Paul. A part ses oeuvres religieuses, parfois d'inspiration préraphaélite, il a surtout peint des compositions mythologiques, où,  à travers les cieux évoluent des grappes de femmes idéalisées par l'adjonction d'ailes et de voiles divers, qu'accompagnent en général dans leur envol des angelots dodus et roses. Le métier en est si lissé, si"léché", qu'autour des impressionnistes on disait "bouguereauté" tout morceau trop soigné. Il régnait, avec Cabanel, sur le salon officiel, d'où il écartait Manet, les impressionnistes et Cézanne, si désireux d'exposer au "Salon de Monsieur Bouguereau". Notre époque a retrouvé un charme à ces guirlandes de vierges pesamment wagnériennes. Bouguereau obtint toutes les récompenses et les dignités officielles : première médaille en 1857, chevalier de la Légion d'Honneur en 1859, membre de l'institut en 1876, officier de la Légion d'Honneur la même année, médaille d'honneur en 1878.

Source : E.Benezit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs et graveurs, tome 2, ed. Gründ, 1976 

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